Le retour des beaux jours… c’est aussi le retour des terrasses !

Y a de la joie, bonjour bonjour les hirondelles… Y' a de la joie, et les terrasses fleurissent sur les trottoirs !

Si le retour des beaux jours vous donne envie de déambuler dans les rues en sifflotant, c’est surtout le moment idéal pour reprendre vos bonnes habitudes en terrasse. Plutôt café du matin à l’air libre avant de s’engouffrer dans la bouche de métro ? Ou canon en fin de journée pour souffler un peu avec les collègues avant de rejoindre son studio ?

Les terrasses font partie intégrante de l’art de vie à la française. A l’origine, elles se sont développées dans les quartiers où les touristes et les promeneurs de passage pouvaient se poser. Depuis, elles ont pris de plus en plus d’ampleur (et de place sur nos trottoirs), comme une expression de notre joie de vivre qui se donnerait à voir ! Pas besoin de s'asseoir au Café de Flore ou aux Deux Magots pour apprécier le retour des terrasses. Elles essaiment dans tous les quartiers, version tables en fer forgé ou palettes recyclées.

Pour profiter des premiers rayons de soleil tout en regardant la vie défiler, Brigad célèbre le retour des terrasses en revenant sur notre attachement pour ce symbole bien français. Mais aussi en partageant à ceux et celles qui orchestrent ce grand come back des conseils pour y travailler le plus sereinement possible !

Le retour des terrasses : histoire d’amour à la française

Les français.es ont toujours attendu avec impatience le retour des terrasses. Lieu de sociabilité à part, où l’on peut prendre son café ou son demi côte à côte, dans une ambiance familière qui mêle toutes les générations et les classes sociales, la terrasse est devenue un symbole à part entière depuis les attentats de 2015. Mais aussi suite aux confinements successifs qui nous ont, pour un temps, tenu.es à distance les uns des autres.

Espace de convivialité par excellence, la terrasse est d’abord le lieu d’observation privilégié pour apprécier le bourdonnement si caractéristique des centres villes. On s’y sent bien à toute heure de la journée. Les matinaux y prennent leur café/croissant en lisant le journal. Les oiseaux de nuit  retardent le moment de rentrer chez eux en refaisant le monde avec de parfaits inconnus.

Bien sûr, les français ne sont pas les seuls à déclamer leur amour des terrasses. Nos voisins espagnols ou italiens, eux aussi, apprécient de s’attabler en plein air. Mais contrairement à nous, ils attendent souvent que le climat leur soit plus favorable. En France, on jouerait moins les chats échaudés, et on investit donc les terrasses sans trop se soucier de la météo. Qu’il pleuve ou qu’il vente, il y a aura toujours les flammes d’un parasol ou des amis auxquels se coller pour se réchauffer.

Mais avec l’arrivée du printemps, il faut bien avouer que les serveurs sont moins réticents à braver le froid pour venir prendre notre commande. Les journées se rallongent, et s’attabler en terrasse devient plus agréable. Ce n’est plus le vent hivernal qui vient refroidir notre café, et rougir nos joues, mais celui de la liberté qui laisse présager de nouveaux souvenirs à créer et de bons moments à partager !

Le retour des terrasses éphémères

Le retour des terrasses, c’est aussi un peu le retour de la guerre amicale que se livrent les clients attablés et les piétons pressés. Il faut d’ailleurs rappeler qu’elles doivent leur popularité à l’aménagement du paysage urbain. C’est sous Napoléon III, quand Haussmann est chargé de transformer Paris, que les avenues (et les trottoirs) s’élargissent. Laissant plus de place à ceux et celles qui souhaitent consommer à l’air libre.

Dans un contexte de pandémie, les terrasses sont aussi des lieux plus sûrs pour lever le coude sans trop se coller. De nombreux restaurateurs, qui n’avaient jusque-là pas d’espace extérieur à proposer à leurs habitués, ont pu aménager des terrasses éphémères. Rien qu’à Paris, elles étaient plus de 12 000 à avoir fleuries de manière plus ou moins anarchique.

Avec le retour des beaux jours, ce sont des milliers de demandes de terrasses estivales qui ont été déposées par les bars et les restaurants. Pour le plus grand plaisir de ceux et celles qui ne rêvent que de se prélasser au soleil. Mais aussi au grand désarroi de certains riverains, dont la circulation ou les nuits sont devenues plus agitées.

La nouvelle saison des terrasses éphémères ouvrira le 1er avril prochain. Une reconduite qui devrait permettre de pérenniser ces lieux qui, l’année passée, ont surtout assuré la survie des professionnels de l'hôtellerie restauration. Pour éviter les nuisances sonores, un règlement devra être scrupuleusement respecté. Preuve s’il en faut que comme toutes les histoires d’amour, celle entre les français et les terrasses ont besoin de confiance et de respect pour prospérer.

Petit guide de survie quand on sert en terrasse

Si on a parfois tendance à l’oublier, il faut rappeler qu’il n’y a pas de retour des terrasses possible sans professionnels de la restauration.

Pour eux, leur réouverture ne sera pas tellement l’occasion de regoûter à la liberté, mais plutôt celle de mettre les bouchées doubles. Les serveurs devront, bon gré mal gré, reprendre leur casquette de médiateurs entre des clients trop heureux de profiter d’un café au soleil et les voisins inquiets à l’idée de ne plus fermer l'œil.

Pour faire cohabiter tout ce petit monde sans s’arracher les cheveux, il faudra donc s’assurer de respecter les règles (laisser de la place pour que les piétons puissent circuler, oublier la musique et essayer de contenir les éclats de rire et de voix). Et slalomer entre les giboulées de mars, et les fraîches matinées d’avril avant que l’été n’arrive.


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